SUMATRA : Padang

Padang est une ville de près d'un million d'habitants, elle ne présente pas de cachet particulier.

Le ressenti de cette ville est symbolisé par la photo qui suit :

Une grande épave battue par les flots juste devant la nouvelle mosquée flambant neuve.

Au loin on distingue l'inscription de la ville sur la colline non touchée par le tsunami de 2009 .

Une ville dont l'histoire tend à disparaitre, le vieux quartier, le quartier chinois sont laissés à l'abandon, comme si l'histoire de la ville n'intéressait pas le contexte religieux.

Ceci dit le révisionnisme est l'apanage des victorieux, nous en savons quelque chose en tant qu'histoire de notre civilisation.

Ici, on a le sentiment que le côté religieux est nettement privilégié ( depuis 2007 le gouvernement de la ville a lancé un certain nombres de politiques à caractère religieux:

port du hijab obligatoire pour les femmes employées dans l'administration quelque soit leur religion. Obligation de lecture du coran pour les lycéennes.

Employés municipaux obligés de payer la zakat (impôt religieux)).

Pendant la prière un enfant peut assister à la cérémonie mais semble plus intéressé par le photographe.

 Les jeunes en visite dans cette mosquée avec l'école, espérons qu'ils seront le fer de lance de leur liberté,

en tout cas ils sont merveilleux, pleins de vitalité et d'espoir.

Le port du vieux Padang est aussi laissé dans un état pitoyable, l'odeur en plus.

ce qui n'empêche pas les gamins de faire bonne pêche dans les détritus. 

Il n'y a pas que les enfants qui tente de sortir quelques trésors de ce cloaque,

de quoi déguster des savoureux produits de la mer !!!! 

Sur les quais, les préparatifs pour la pêche en mer s'exécutent, on rempli les cales de glace pour conserver les bons poissons bien frais.

Interlude:

A chaque fois que je vois de la neige ou de la glace, je pense à une citation de notre penseur et écrivain Shakespeare " Que devient la couleur blanche quand la glace fond ???"

Question transport, les indonésiens sont pour la majorité assez petit,

leur vans sont à leur échelle, il est nécessaire de pratiquer le yoga pour les prendre car le terme "transport en commun" s'applique ici avec un nombre commun assez important,

par contre ce sont de vrais bolides.

Les sardines sont calées entre elles et ne risquent pas de bouger

Ce qui marque le plus dans ce pays, c'est la générosité de l'accueil et du cœur

quelque soit la génération, l'âge, les gens sont d'une gentillesse extrême, toujours un sourire bienveillant, prêt à vous rendre service si besoin, toujours à dialoguer, à vous inclure même si le barrage de la langue n'est pas facile.

Une facilité de contact et des rencontres affectives !!!

Un grand MERCI à ce peuple chaleureux

qui sait encore prendre le plaisir de l'instant.

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